East Africa Bank

IFC S’ASSOCIE À EAST AFRICA BANK EAB POUR L’AIDER À RENFORCER SES CAPACITÉS DE GESTION DES RISQUES FINANCIERS

Djibouti, 27 avril 2021 —Alors que la pandémie de COVID-19 pèse sur les systèmes financiers du monde entier, la Société financière internationale (IFC) a signé aujourd’hui un partenariat avec East Africa Bank (EAB) pour aider la banque basée à Djibouti à renforcer sa solidité et à mieux maitriser les risques financiers qui ont été accentués par la crise.

Dans le cadre de ce programme d’assistance technique, IFC va aider EAB à améliorer son cadre et ses capacités de gestion des risques, du commerce et du crédit, conformément aux meilleures pratiques internationales. Ce soutien vise à mettre la banque sur la voie d’une croissance durable malgré les effets négatifs de la pandémie de COVID-19 sur l’économie mondiale.

Fondée en 2010, EAB possède aujourd’hui sept succursales à Djibouti. La banque respecte les principes de la charia et propose des solutions de services financiers islamiques à ses clients de Djibouti et d’Afrique de l’Est. Le secteur financier de Djibouti est dominé par les banques, qui représentent plus de 94% des actifs financiers du pays.

« EAB a connu une croissance soutenue au fil des années. Ce partenariat avec IFC réaffirme notre engagement en faveur de la croissance et du développement et signale l’avènement d’une ère nouvelle de consolidation de nos capacités de gestion des risques, du commerce et du crédit. L’objectif est de conforter notre assise financière et la gamme de services que nous proposons, en particulier à nos clients qui sont au cœur de notre action », a déclaré Ibrahim Jaffar, DG d’EAB .

« Le soutien d’IFC va permettre à EAB de se doter de dispositifs efficaces de gestion des risques et du crédit pour l’aider à attirer des capitaux, limiter les pertes et donner confiance aux régulateurs, aux investisseurs et aux agences de notation », a souligné de son côté Cheick-Oumar Sylla, directeur d’IFC pour Djibouti . « L’Afrique et le monde ont besoin d’institutions financières solides pour surmonter le choc économique causé par la pandémie de COVID-19. »

Après un rythme de croissance soutenu au cours des 20 dernières années, l’économie de Djibouti a marqué le pas en 2020, comme la plupart des autres économies dans le monde, sous l’effet de la crise sanitaire, selon un recent rapport de la Banque mondiale . Le PIB du pays devrait enregistrer une croissance de 5,5 % en 2021.

IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale, a lancé son Programme mondial d’assistance technique sur la gestion des risques à la suite de la crise financière de 2008 afin d’aider à relever les défis liés à la gestion des risques dans les marchés émergents, notamment en Afrique. Le programme a pour but de renforcer les capacités et les cadres de gestion des risques des institutions financières, d’améliorer le suivi des portefeuilles de prêts et la gestion des prêts non productifs, tout en soutenant les marchés qui font face à des problèmes croissants liés aux actifs en difficulté.

Ce programme s’est avéré être encore plus pertinent durant la pandémie de COVID-19, qui a fortement perturbé les économies du monde entier et mis à rude épreuve la confiance des investisseurs.
Depuis 2009, IFC a animé plus de 150 ateliers de gestion des risques financiers en Europe de l’Est, en Asie, en Afrique subsaharienne, dans le Pacifique, en Amérique latine et aux Caraïbes ainsi qu’au Moyen-Orient et en Afrique du Nord afin d’aider les institutions financières à renforcer leurs opérations.

À propos d’IFC
La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, est la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les marchés émergents. Elle est active dans plus de 100 pays et consacre son capital, ses compétences et son influence à la création de marchés et de débouchés dans les pays en développement. Au cours de l’exercice 2020, elle a investi 22 milliards de dollars dans des sociétés privées et dans des institutions financières dans des pays en développement, mobilisant ainsi les capacités du secteur privé pour mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.ifc.org.

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